RENCA DESPERTO

Como una pesadilla, el infierno vivido en mi juventud vuelve a nuestra memoria Bajo a la calle y no puedo estar ahí. Miro por la ventana, con una inmensa tristeza. Veo la represión en todas partes. Lloro de dos maneras, con mis más profundos lágrimas y con el veneno que tiran sin cesar los pacos. Los militares pasando de nuevo con sus tanquetas por la Alameda. El coraje de la juventud... que ya no tiene nada más que perder, como si todos los perros dormidos de Santiago se despertarán con una rabia inmensa y enfermos de ella a la vez. Frente a ellos, las fuerzas especiales y la armada que se preguntan… ¿Los matamos? Y poco a poco empezaron a matar. En masa podría terminar. Hemos decidido, en conjunto con la Municipalidad de Renca, ciudad de la periferia de Santiago, donde llegamos para una residencia artística y ciudadana de organizar un gran taller para unirnos; habitantes y artistas y salir juntos a la calle, para rendir un homenaje a las 5 personas que murieron en Renca en los primeros días de esta revolución social. Y en homenaje a los otros muertos, desaparecidos, heridos y torturados de estas 2 últimas semanas. Desde el miércoles, nos instalamos a trabajar en el Colegio Rebeca Matte de Renca.Compañías y agrupaciones se juntaron El Teatro del Silencio, la Patriotico Interesente, Ropa Sucia, la Compañia Kenaz, La Casa de la Mujer de Renca, la Escuela de Danza Reencuentro de Renca, el Colectivo Mapocho, Adela Quinileo, Poeta Mapuche de de Renca, Centro de Calles Enrique Noisvander, Asociación Nacional de Diseñadores Escénicos más un grupo de más de 90 participantes benévolos ciudadanos, estudiantes, actores, bailarines, diseñadores, plásticos, técnicos, músicos, humanos…

Este Acto : RENCA DESPERTO Pasacalle para una nueva constitución Este Domingo, 03 de noviembre; desde las 16.00 horas Inicio Pasacalles en Avenida Condell, Esquina Arturo Pratt Locomociôn desde Santiago Desde Cal y Canto :Lînea 408 y Linea B 20 Desde Providencia Linea 410

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Comme un cauchemar, l'enfer vécu dans ma jeunesse revient à notre mémoire Je descends dans la rue et je ne peux pas être là. Je regarde par la fenêtre, avec une immense tristesse. Je vois la répression partout. Je pleure de deux façons, avec mes larmes les plus profondes et avec le poison qu'ils jettent sans cesse les pacos. L' armée passe à nouveau avec leurs réservoirs sur Alameda. Le courage de la jeunesse... qui n'a plus rien à perdre, comme si tous les chiens endormis de Santiago se réveilleront avec une rage immense et malades d'elle à la fois. En face d'eux, les forces spéciales et l'armada qui se posent la question... On les tue ? Et peu à peu ils ont commencé à tuer. En masse, ça pourrait finir. Nous avons décidé, conjointement avec la Municipalité de Renca, ville de la périphérie de Santiago, où nous sommes arrivés pour une résidence artistique et citoyenne d'organiser un grand atelier pour nous rejoindre ; habitants et artistes et sortir ensemble dans la rue, pour rendre hommage aux 5 personnes qui sont mortes à Renca les premiers jours de cette révolution sociale. Et en hommage aux autres morts, disparus, blessés et torturés de ces 2 dernières semaines. Depuis mercredi, nous nous installons au collège Rebeca Matte de Renca. Compagnies et regroupements se sont réunis Le Théâtre du Silence, Patriot Intéressant, Vêtements Sales, Compagnie Kenaz, La Maison de la Femme de Renca, L ' École de danse Retrouvailles de Renca, Le Collectif Mapocho, Adela Quinileo, Poète Mapuche de de Renca, Centre de rue Henri Noisvander, Association Nationale des Designers Scénics plus un groupe de plus de 90 participants bienveillants citoyens, étudiants, acteurs, danseurs, concepteurs, plasticiens, techniciens, musiciens, humains...

Cet Acte : RENCHE DE REVEILLON Pasacalle pour une nouvelle constitution Ce dimanche 03 novembre ; à partir de 16.00 heures Démarrage de Pasacailles à Condell Avenue, Coin Arturo Pratt Locomination de Santiago Depuis Cal et Chant : Ligne 408 et Linea B 20 Depuis Providencia Linea 410